Il était dix heures du soir ce Vendredi et Stéphane s'apprêtait à prendre son bain avant d'aller au lit. Ses parents étaient en visite chez des proches voisins et l'avaient laissé à la maison pour qu'il garde Carole, sa petite soeur de trois ans. Habituellement, quand ses parents sortaient le soir, c'était Marie, sa soeur aînée, qui restait pour garder les plus jeunes. Mais Marie avait seize ans et sortait de plus en plus fréquemment le week-end avec ses propres amies. Ce soir là elle devait dormir chez Josiane, sa meilleure amie.

Comme Stéphane avait douze ans et qu'on pouvait commencer à lui faire confiance, ses parents décidèrent de lui donner un peu plus de responsabilité, en lui confiant la garde de Carole quand ils sortaient pas trop tard ou pas trop loin.

Carole dormait profondément quand ses parents partirent, et elle n'allait pas se réveiller avant le matin. D'ailleurs, au moindre problème, Stéphane pouvait joindre ses parents par téléphone mais ce soir ça ne serait pas nécessaire.

La mère de Stéphane lui avait demandé d'aller se coucher à dix heures en lui rappelant de ne pas oublier d'aller prendre son bain avant d'aller au lit, pour éliminer toute la crasse accumulée à passer la journée dehors à s'amuser. Il remplit la baignoire le plus haut possible et se glissa dans le bain comme il aimait le faire chaque fois qu'il en avait l'occasion. Il adorait s'enfoncer sous l'eau jusqu'à ce qu'elle lui arrive au ras du menton, le bain était tiède et relaxant et il restait là de longs moments à rêvasser bercé par la douce caresse de l'eau chaude.

Ces derniers temps, prendre un bain était une de ses occupation préférée. Avant il n'y allait que sur l'insistance de ses parents, souvent sous la menace de punitions ou de restrictions. Plus tard, quand il commença à apprécier le bain, ses parents furent tellement satisfaits de son changement de comportement qu'ils le laissaient rester à la salle de bain tout le temps qu'il voulait. C'était un réel soulagement pour eux de ne plus avoir à se bagarrer pour qu'il soit à peut près propre.

Pendant que la baignoire se remplissait, il alla jeter un oeil sur sa petite soeur.

Elle dormait profondément et ne bougea même pas quand il entra dans la chambre. Il écarta doucement l'élastique de la culotte en plastique pour voir si sa couche n'était pas mouillée. Elle était humide mais pas trempée et il pensa qu'elle pouvait rester comme ça jusqu'au matin. Carole était propre le jour depuis plus d'un an mais continuait à faire pipi au lit la nuit, c'est pour cela qu'elle portait une culotte en plastique garnie d'une épaisse couche de nuit.

Il la recouvra délicatement puis sortit de la chambre pour aller dans la sienne se déshabiller et retourner à la salle de bain, son pyjama à la main.

Il aimait que l'eau soit la plus chaude possible, ce qui voulait dire qu'il devait baisser son postérieur très doucement dans l'eau pour permettre à ses organes génitaux de s'habituer au changement de température. C'était assez peu confortable au début, mais une fois dans l'eau il trouva la température convenable. Il s'assit, et se laissa aller en arrière, se glissant dans l'eau jusqu'à ce qu'elle lui arrive au menton.

Pour Stéphane c'était le meilleur moment de bien-être qu'il connaissait.

Il resta immobile pendant plusieurs minutes, les yeux fermés, goûtant la douce caresse de l'eau chaude sur sa peau. En même temps il laissait aller ses pensées librement et dans toutes les directions, comme le fil de l'eau. Ses rêveries étaient plus une successions d'images et de sensations que des pensées ordonnées.

Cette semaine, tante Odile était venue à la maison. Elle était enceinte de plusieurs mois et au cours de la conversation Stéphane apprit qu'elle allait accoucher d'un jour à l'autre. Tante Odile avait dit qu'elle était heureuse que ce soit un garçon car elle avait déjà deux filles.

Tout le temps qu'elle était restée, Stéphane avait observé son gros ventre avec attention, se demandant ce qu'on pouvait ressentir en étant le petit occupant à l'intérieur.

Ce soir, dans la baignoire, ses rêveries revenaient vers le bébé dans le ventre de tante Odile. Il s'imaginait être le bébé-garçon attendu, immergé dans le liquide protecteur de l'utérus. Sans ouvrir les yeux, il croisa les bras et replia les jambes dans une position fœtale. Il remuait doucement les doigts et les orteils pour sentir le mouvement de l'eau contre son corps.

Il se sentait passif, protégé, et tout petit. Alors qu'il restait là, immobile, savourant ses rêveries et les sensations qui les accompagnaient, il prit petit à petit conscience de l'état d'excitation qui se développait et grossissait au niveau de son bas-ventre. Dans ses rêveries, il en était à se demander comment les bébés faisait pour faire pipi dans le ventre, et même le faisait-il? Bien qu'il ne puisse expérimenter cela, l'idée seule l'excitait et lui procurait une très forte érection.

Répondant à son excitation, il glissa une main entre ses cuisses et commença à caresser et à jouer avec son pénis en érection. Il avait toujours eu des érections, de temps en temps pour aussi loin qu'il se souvienne.

Quand il était petit il trouvait ça dérangeant et gênant mais en grandissant ses érections semblaient devenir plus fréquentes et les sensations qui les accompagnaient de plus en plus agréables.

L'érection qu'il éprouvait en ce moment le distraya de ses fantasmes d'être un bébé dans l'utérus et il s'abandonna au plaisir du moment. Stéphane n'avait pas encore d'éjaculation et ses érections venaient et repartaient graduellement, sans véritable orgasme.

Après plusieurs minutes, quand l'eau commença à devenir froide, Stéphane ouvrit les yeux et regarda autour de lui avec nonchalance. Après avoir reluqué tous les coins de la pièce, son attention fut attirée par la barre du rideau de douche qui était recouverte d'un bout à l'autre par les culottes de ses soeurs.

Stéphane et ses deux soeurs partageaient la salle de bain de l'étage, leurs parents en ayant une attenante à leur chambre. Parfois il lui semblait que la salle de bains des e n f a n t s était toujours décorée avec les affaires de ses soeurs. Un coté de la tringle supportait trois culottes en plastique à Carole. Il était fasciné par les légers reflets différents que faisait la lumière à travers les fronces et les plis de la matière plastique brillante et glacée. A coté il y avait trois culottes de sa grande soeur Marie. Il remarquait que chacune, de couleur différente, était décorée de dentelle, de rubans ou de broderies. Il s'amusait de voir que les culottes de Marie semblaient plus petites que les culottes de bébé que portait sa petite soeur.

Marie, a seize ans, était plus grande que lui et il se demandait comment elle pouvait entrer dans ces étroites culottes. Pendant qu'il observait les culottes sur la barre, il sentit sa barre à lui se raidir et durcir entre ses cuisses, lui procurant une nouvelle excitation.

Il se sentit un peu gêné, termina son bain et sortit de la baignoire. En s'essuyant, il se rendit compte qu'il ne pouvait détacher les yeux des culottes. Elles avaient éveillé en lui une curiosité qu'il ne pouvait contrôler.

Il laissa tomber la serviette et se saisit avec hésitation de la culotte à Marie la plus proche. C'était une culotte diaphane en Nylon rose avec un coeur brodé sur le devant et deux rubans noués sur les hanches.

Il passa nerveusement les doigts sur la délicate matière, se pencha, et l'enfila sur ses jambes. Il la remonta jusqu'à la taille, tout doucement de crainte de la déchirer.

Une fois la culotte en place il se retourna pour voir dans la glace, il se sentait tendu et son coeur battait fort dans sa poitrine. Il pensa qu'il ressemblait à un idiot avec cette culotte rose mais en même temps il ressentait une excitation comme il n'en avait jamais connu auparavant.

Dans le miroir il pouvait voir sa jeune verge en érection qui pressait fort contre le coeur brodé sur le devant de la culotte.

Il sentait qu'il devait arrêter cette folie tout de suite, mais c'étaient sa curiosité et son excitement qui le commandaient. Il attrapa une culotte plastique de bébé sur la barre et l'enfila par dessus le slip étroit en Nylon.

La culotte était de la plus grande taille pour e n f a n t et s'ajustait parfaitement sur son corps de douze ans.

Les élastiques serraient étroitement à la taille et aux cuisses mais comme elle était prévue pour envelopper une grosse couche de bébé elle s'ajustait très bien et sans serrer sur la culotte Nylon qu'il portait déjà.

A présent en se regardant dans la glace, il vit son corps habituel de garçon habillé comme un bébé mais avec en plus la couleur rose, révélatrice d'une culotte de fille, qui se voyait distinctement sous la matière plastique glacée. Son érection tendait le fin Nylon comme une petite pyramide.

Stéphane ne pouvait contenir son excitation plus longtemps. Portant toujours les deux culottes, il enfila son pyjama comme pour se cacher d'éventuels observateurs qui pourtant étaient absents.

Il alla rapidement dans sa chambre, ferma la porte derrière lui, éteignit le plafonnier, ne laissant allumer que la lampe de chevet. Il ôta son pyjama, tira la couverture et se jeta à plat ventre sur le drap ne portant sur lui que la culotte en Nylon et celle en plastique. Tout de suite il se mit à se masturber, frottant frénétiquement son jeune sexe gonflé contre la surface dure du matelas. Quand il atteint l'orgasme, ce fut un long moment d'extase qui enveloppa tout son être. Du fait de son âge, il n'éjaculait pas encore, et les vagues de la jouissance semblaient l'envahir encore et encore.

Alors qu'il se délectait du plaisir de cette nouvelle expérience, ses pensées était inondées d'un mélange de fantasmes. Par moment il était le garçon habituel qui fréquemment se donnait du plaisir dans l'intimité des draps. L'instant d'après il s'imaginait être une jeune fille découvrant les plaisirs d'une première expérience sexuelle. L'instant d'après il se voyait comme un bébé bienheureux, pissant incontrôlablement dans ses couches. Chaque image mentale procurait sa charge de plaisir si bien que ça n'est qu'à regrets qu'il se concentrait sur une en négligeant les autres.

Il resta plusieurs minutes, étendu sur le lit, épuisé. Une fois que son excitation et son érection eurent diminuées, il commença à se sentir gêné et honteux. Il ne voulait plus s'imaginer en bébé ou en femmelette, et il était terrifié à l'idée que quelqu'un puisse le découvrir.

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